Lady Di - Princesse du Peuple

Lady Di - Princesse du Peuple

Lady Di, l’icône immortelle qui a changé le visage de la monarchie britannique.

 

Lady Diana Spencer, connue sous le nom de Lady Di, est une aristocrate anglaise, membre de la famille royale. Artiste et sportive dans l’âme, elle rêve de devenir danseuse de ballet. Mais le destin la fait finalement Princesse de Galles. Ce rang lui amène son lot de fardeau, dont une étouffante médiatisation, mais elle en fait vite un atout, usant de sa notoriété pour propager une générosité sans fin et œuvrant pour de nombreuses causes humanitaires à travers le monde.

Devenue Princesse de Galles, suite à son mariage avec le Prince Charles, on attend d’elle qu’elle fasse régulièrement des apparitions publiques dans les hôpitaux, les écoles et autres établissements. Elle y prend vite goût et s'associe de plus en plus à de nombreuses organisations caritatives à partir des années 80. Elle effectue 191 engagements officiels en 1988, et pas moins de 397 en 1991.

Le sida, le cancer, la lèpre, les mines antipersonnel, la santé, l'éducation, les sans-abris ou encore le bien-être animal, Diana s’engage partout où son cœur la mène. "Je ne suis pas une personnalité politique. Mes intérêts sont humanitaires."

Elle développe tout particulièrement un intérêt intense pour les maladies graves et les questions de santé hors du champ de l'engagement royal traditionnel, notamment le sida et la lèpre. Marraine depuis 1991 du National Aids Trust, qui lutte contre le sida, Diana souhaite sensibiliser les gens et changer l’image qu’ils se font de cette maladie.

À l’époque, une partie de la population croit que le sida se transmet par simple contact. Ainsi, le 9 avril 1987, Diana se rend au service du sida de l’hôpital Middlesex, première unité hospitalière dédiée à cette cause au Royaume-Uni qu’elle avait fait ouvrir. Elle y serre la main d’une personne atteinte du sida, afin de montrer au public que ces personnes ne sont pas dangereuses et ne méritent pas d’être repoussées. L’image de cette poignée de main fait le tour du monde.

Deux ans plus tard, en 1989, elle inaugure le Landmarks Aids Centre, un centre de soins spécialisé à Londres, puis en octobre 1990, le Grandma's House, un foyer pour jeunes malades du sida à Washington, D.C.

"Les malades du sida ont besoin d'être embrassés, comme tout le monde. […] Le sida ne rend pas les gens dangereux. Vous pouvez leur serrer la main, les tenir dans vos bras. Dieu sait qu’ils en ont besoin. Qui plus est, vous pouvez partager leurs maisons, leurs lieux de travail, leurs terrains de jeux et leurs jouets."

En mars 1997, Diana se rend en Afrique du Sud, où elle rencontre le président Nelson Mandela. Le 2 novembre 2002, celui-ci annonce que le Nelson Mandela Children's Fund s'associerait au Diana Princess of Wales Memorial Fund pour aider les personnes atteintes du sida. Cette association avait été prévue quelques mois avant le décès de Diana.

Mandela a par la suite prit la parole, avec ces mots élogieux à l’encontre de Diana : "Lorsqu'elle a caressé les membres d'une personne atteinte de la lèpre ou s'est assise sur le lit d'un homme atteint du sida et lui a tenu la main, elle a transformé les attitudes du public et amélioré les chances de vie de ces personnes". Diana a usé de son statut de célébrité pour "combattre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/sida", a-t-il également déclaré.

Lady Di est la première à serrer dans ses bras les malades dans les hôpitaux, à leur sourire et à les écouter. En reconnaissance de ses actions en tant que philanthrope, Stephen Lee, directeur de l'Institute of Charity Fundraising Managers du Royaume-Uni, a déclaré que "son effet global sur les œuvres de bienfaisance est probablement plus important que celui de toute autre personne au cours du 20e siècle."

 

Pour son premier voyage officiel en solo, Diana visite le Royal Marsden NHS Foundation Trust, un hôpital de traitement du cancer à Londres. Cet organisme de bienfaisance fait partie des organisations qui ont bénéficié de la vente aux enchères de ses vêtements.

En effet, en s’appuyant sur son amour de la mode, Diana organise à plusieurs reprises des ventes aux enchères de ses robes aux maisons de vente Christie’s, et reverse les recettes de ces événements à des organisations caritatives. En juin 1995, grâce à la vente de 65 de ses tenues, elle récolte de 5,7 millions de dollars au profit de la lutte contre le cancer et le sida.

Le responsable de la communication du trust a déclaré qu'elle avait "beaucoup fait pour éliminer la stigmatisation et le tabou associés à des maladies telles que le cancer, le sida, le VIH et la lèpre". Diana est devenue présidente de l'hôpital en 1989. En 1993, elle inaugure l'unité de cancérologie pour enfants Wolfson.

Elle se rend également au Pakistan, en février 1996, pour visiter les services de cancérologie pour enfants d'un nouvel hôpital pour cancéreux construit par Imran Khan, et assiste à un dîner de collecte de fonds au profit de l'organisation caritative à Lahore.

Quelques mois plus tard, elle se rend à Chicago en sa qualité de présidente du Royal Marsden Hospital afin d'assister à une collecte de fonds au Field Museum of Natural History. Elle aide à récolter plus d'un million de livres sterling pour la recherche sur le cancer.

Elle rend aussi visite à des patients du Cook County Hospital et prononce un discours lors d'une conférence sur le cancer du sein à la Northwestern University Pritzker School of Law après avoir rencontré un groupe de chercheurs sur cette maladie.

En 1988, Diana ouvre Children with Leukaemia (plus tard rebaptisé Children with Cancer UK) en mémoire de deux jeunes victimes du cancer.

 

Diana était également la marraine de HALO Trust, une organisation chargée d’enlever les mines antipersonnel restées enfouies sous terre après la guerre. Le mois de janvier 1997 est notamment marqué par des photos de Diana avec un casque balistique et un gilet pare-balles visitant un champ de mines angolais. Elle rend visite aux rescapés mutilés et alerte sur les blessures que les mines occasionnent. "Même si le monde décidait demain d'interdire ces armes, ce terrible héritage continuera à peser sur les nations pauvres du globe."

HALO affirme que les efforts de Diana ont permis de sensibiliser la communauté internationale aux mines antipersonnel et aux souffrances qu'elles causent. Son travail sur la question des mines antipersonnel a été décrit comme ayant eu une influence sur la signature du traité d'Ottawa, qui a créé une interdiction internationale de l'utilisation de ces mines.

En présentant la deuxième lecture du projet de loi sur les mines terrestres de 1998 à la Chambre des Communes Britannique, Robin Cook, ministre des Affaires étrangères, a rendu hommage au travail de Lady Di : "Tous les honorables parlementaires connaissent […] l'immense contribution de Diana, princesse de Galles, qui a permis à nombre de nos électeurs de prendre conscience du coût humain des mines terrestres. La meilleure façon d'exprimer notre reconnaissance pour son travail et pour celui des ONG qui ont fait campagne contre les mines terrestres est d'adopter le projet de loi et d'ouvrir la voie à une interdiction mondiale des mines terrestres."

Quelques mois après la mort de Diana en 1997, la Campagne internationale pour l'interdiction des mines terrestres a reçu le prix Nobel de la paix. Aujourd’hui, son fils Harry a repris le flambeau et dénonce, malgré le traité, la lenteur du déminage dans certains pays d'Afrique.

 

En 1989, suite à sa visite d’un hôpital pour lépreux en Indonésie, Diana devient la marraine de Leprosy Mission, une organisation fournissant des médicaments, des traitements et d’autres services de soutien aux personnes atteintes de la lèpre. Marraine de cette association jusqu’à son dernier souffle, elle a visité plusieurs autres hôpitaux pour lépreux dans le monde, notamment en Inde, au Népal, au Zimbabwe et au Nigeria, allant à la rencontre des malades, et les touchant même, alors que beaucoup pensaient que cette maladie pouvait être contractée par simple contact.

Le Diana Princess of Wales Health Education and Media Centre à Noida, en Inde, fut ouvert en son honneur en novembre 1999, financé par le Diana Princess of Wales Memorial Fund pour apporter un soutien social aux personnes touchées par la lèpre et les handicaps.

 

Diana a aussi longtemps soutenu activement Centrepoint, une organisation caritative qui fournit un logement et un soutien aux sans-abri, et en est devenue la marraine en 1992. Elle était une partisane des jeunes sans-abri et s'est souvent exprimée en leur nom, soutenant "qu’ils méritent un départ décent dans la vie. […] Nous, en tant que membres de la société, devons veiller à ce que les jeunes - qui sont notre avenir - aient la chance qu'ils méritent."

Diana avait l'habitude d'emmener ses fils, William et Harry, pour des visites privées aux services de Centrepoint et aux refuges pour sans-abri. "Les jeunes de Centrepoint étaient toujours très touchés par ses visites et par les sentiments sincères qu'elle éprouvait pour eux", a déclaré l'un des membres du personnel de l'organisation caritative.

 

Diana était également la bienfaitrice d’associations caritatives et d'organisations qui travaillaient avec les sans-abri, les jeunes, les toxicomanes et les personnes âgées. À partir de 1989, elle devient présidente du Great Ormond Street Hospital for Children. Elle était par ailleurs marraine du Natural History Museum et présidente de la Royal Academy of Music.

Diana a pareillement longtemps soutenu les organisations caritatives et les organisations axées sur les problèmes sociaux et mentaux, notamment Relate et Turning Point.

Relate, relancé en 1987 comme une version renouvelée de son prédécesseur, le National Marriage Guidance Council, est une organisation caritative offrant un soutien relationnel dans tout le Royaume-Uni, pour les couples, les familles, les jeunes et les individus, la sexothérapie, la médiation et des cours de formation. Diana en est devenue la marraine en 1989.

Turning Point, fondée en 1964, est une organisation de santé et d'aide sociale pour aider et soutenir les personnes touchées par l'abus de drogues et d'alcool et les problèmes de santé mentale. En 1990, lors d'un discours pour Turning Point, Diana déclare : "Il faut du professionnalisme pour convaincre un public sceptique qu'il doit de nouveau accepter en son sein un grand nombre de personnes diagnostiquées comme psychotiques, névrosées et autres malades que les communautés victoriennes ont décidé de garder à l'abri des regards dans des établissements psychiatriques."

Malgré les problèmes de protocole liés à un voyage dans un pays musulman, elle se rend au Pakistan plus tard dans l'année afin de visiter un centre de réhabilitation à Lahore en signe de "son engagement à travailler contre l'abus de drogues".

 

De 1984 à 1996, elle fut présidente de Barnardo's, une organisation caritative fondée par le Docteur Thomas John Barnardo en 1866 pour s'occuper des enfants et des jeunes vulnérables.

En 1988, elle devient mécène de la Croix-Rouge britannique et soutient cette organisation dans d'autres pays comme l'Australie et le Canada. Elle effectue plusieurs longues visites par semaine au Royal Brompton Hospital, où elle s'efforce de réconforter les patients gravement malades ou mourants.

De 1991 à 1996, elle fut mécène de Headway, une association de lutte contre les lésions cérébrales.

En 1992, elle devient la première marraine de Chester Childbirth Appeal, une association caritative qu'elle soutenait depuis 1984. L'association a pu récolter plus d'un million de livres avec son aide.

En 1994, elle aide son amie Julia Samuel à lancer l'association Child Bereavement UK, qui soutient les enfants de familles de militaires, de victimes de suicide et de parents en phase terminale. Elle en devient la marraine.

En 1987, Diana reçoit l'Honorary Freedom of the City of London, la plus haute distinction que la ville de Londres puisse accorder à quelqu'un.

En juin 1995, elle se rend à Moscou pour visiter un hôpital pour enfants qu'elle avait déjà soutenus en leur fournissant du matériel médical. Elle y reçoit le prix international Leonardo, décerné aux bienfaiteurs et aux personnes les plus distinguées dans le domaine des arts, de la médecine et des sports.

En décembre 1995, Diana reçoit le prix United Cerebral Palsy Humanitarian of the Year, à New York, pour ses actions philanthropiques.

En octobre 1996, elle reçoit une médaille d'or pour ses travaux sur les personnes âgées, lors d'une conférence sur les soins de santé organisée par le centre Pio Manzù à Rimini, en Italie.

En mai 1997, Diana ouvre le Richard Attenborough Centre for Disability and the Arts à Leicester, après avoir été sollicitée par son ami Richard Attenborough.

Cet article, long et pourtant si bref, ne retrace qu’une partie des actions humanitaires de Lady Di, des innombrables organisations caritatives qu’elle soutenait et de l’immense influence qu’elle a eu dans le monde.

Pour en citer quelques derniers, Diana fut également marraine du Landmine Survivors Network, de Help the Aged, du National Hospital for Neurology and Neurosurgery, de la British Lung Foundation, d’Eureka!, de l'Orchestre national des enfants, de la Croix-Rouge britannique pour la jeunesse, du Guinness Trust, du Meningitis Trust, du Malcolm Sargent Cancer Fund for Children, de la Royal School for the Blind, du Welsh National Opera, du Variety Club de Nouvelle-Zélande, de Birthright, de la British Deaf Association (pour laquelle elle a d’ailleurs appris la langue des signes), du All England Lawn Tennis and Croquet Club, de l’Anglo-European College of Chiropractic, du Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, du Royal National Orthopaedic Hospital, de la British Sports Association for the Disabled, du British Youth Opera, de la Faculty of Dental Surgery of the Royal College of Surgeons of England, du London City Ballet, du London Symphony Orchestra et de la Pre-School Playgroups Association.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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